Day One, start-up de la Tech for Good sort son baromètre sur l’engagement solidaire en entreprise avec Félix Burtman de l‘IÉSEG School of Management. Ce dernier mesure l’alignement entre les attentes des collaborateurs et les actions menées par les décisionnaires RH & RSE en entreprise. The Good vous présente les premiers résultats.
Tout d’abord, 90% des 360 personnes interrogées veulent s’engager dans des actions solidaires concrètes comme le partage de compétences, le mentorat, la collecte solidaire. Le don financier reste encore la principale forme de mécénat vers laquelle les dirigeants aiment se tourner, avec 78% d’entre-eux qui la choisissent. Cependant les collaborateurs sont plus nombreux à préférer le mécénat en nature ou de compétences alors que seulement 22% des décisionnaires se dirigent vers cette forme de mécénat.
Plusieurs freins sont présents notamment le manque de temps, la non-connaissance des besoins associatifs ou le fait de ne pas savoir comment s’engager. Le manque de temps est partagé également par les décisionnaires qui ont mentionné en plus la difficulté à engager leurs équipes ou à dégager du budget pour. Des freins qui s’estompent puisque 82% des collaborateurs engagés dans des actions solidaires aimeraient le faire encore plus souvent. Les professionnels des ressources humaines souhaitent également que les dispositifs d’actionnariat solidaire s’inscrivent pleinement dans les politiques RSE de leur entreprise.
Pour les décisionnaires, la cohésion de groupe est l’objectif principal recherché lors de la mise en place de missions solidaires. 68% pensent que cela sert à souder les équipes. 55% sont d’avis que cela renforce les valeurs de l’entreprise et 49% pensent que cela aide à trouver du sens à son quotidien. Quant aux collaborateurs, c’est l’envie de se sentir utile qui prime avec 74%, suivi par la quête de sens et le développement des compétences. En particulier, ils résolvent mieux les problèmes complexes et développent leurs qualités managériales. Les motivations restent solides ! Le mécénat de compétences est considéré comme un système gagnant pour tout le monde.
L’étude met également en avant les solutions comme le don de jours par l’entreprise, une journée nationale dédiée à l’engagement solidaire, la semaine de 4 jours complétée par du don de compétences, ou encore l’intrapreneuriat.
