14/10/2025

Temps de lecture : 1 min

13 340 € par salarié : la preuve qu’investir dans le bien-être n’est plus une option

Le mal-être au travail coûte 13 340 euros par an et par collaborateur, selon une étude récente. Un chiffre qui révèle un paradoxe : alors que la santé mentale devient un sujet de société, son impact économique reste sous-estimé. Entre désengagement, absentéisme et perte d’innovation, les entreprises ont tout intérêt à agir.

S’il ne fallait retenir qu’un chiffre, ce serait celui-là : 13 340 euros.

C’est ce que coûte chaque année, en moyenne, le mal-être au travail par salarié (Mozart Consulting / Apicil).

42 % de ce coût sont liés au désengagement et au turnover, 23 % aux absences, et 35 % aux ruptures de contrat initiées par l’employeur.

Mais cette estimation ne tient pas compte des formes plus silencieuses de désengagement, comme le

quiet quitting — cette tendance à se mettre en retrait sans quitter son poste. Derrière la façade de la présence, c’est souvent l’engagement qui s’effrite.

Un malaise profond, des impacts durables

La moitié des salariés français se disent en détresse psychologique, et les trois quarts attribuent en partie leur état à leur emploi.

Un phénomène qui pèse sur la qualité du travail, la satisfaction client, la sécurité et l’innovation. Au-delà de la souffrance individuelle, le coût collectif est majeur : baisse de productivité, perte de compétences, image employeur dégradée.

Le bien-être, une stratégie gagnante

La majorité des salariés envoient pourtant un message clair en estimant qu’une meilleure santé mentale renforcerait leur fidélité à leur employeur (Baromètre Alan/Harris Interactive).

Certaines entreprises ont pris le virage du bien-être au travail comme levier stratégique : prévention, formation des managers, écoute active, charge de travail mesurée.

C’est l’approche choisie de nos formations en partenariat avec The Good School avec pour objectif : : un climat social apaisé, une attractivité renforcée, et une performance plus durable.

Réconcilier performance et humanité

Le mal-être au travail n’est pas une fatalité, mais un indicateur de transformation. Repenser nos organisations à l’aune de la santé mentale – sujet national – c’est investir dans la résilience, la créativité et la fidélité.

Et si, finalement, le bien-être au travail cessait d’être perçu comme un coût, pour devenir un investissement d’avenir ?

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Auprès2Vous est à votre écoute pour échanger et bâtir avec vous un projet de formation sur cette thématique du bien être au travail. Pour en savoir plus sur nos formations sélectionnées par The Good School, c’est ici : https://www.thegood.fr/the-good-school-aupres2vous/

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Sources :Cabinet Mozart Consulting / Groupe Apicil — Empreinte Humaine, — Baromètre Alan / Harris Interactive

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