Burn-out, désengagement, fatigue post-Covid, tensions sur les retraites… Le modèle traditionnel de travail montre des signes d’essoufflement. Face à cette crise systémique, une idée prend de l’ampleur : repenser le temps de travail. Et notamment par l’instauration d’une semaine de 4 jours. Ce n’est plus un fantasme d’utopistes, mais une expérimentation structurée, étayée par des résultats concrets à l’échelle mondiale.
Une réponse aux grands défis du travail
Depuis fin 2024, 4jours.work, entreprise sociale dédiée à la transformation du temps de travail, pilote en France un programme d’expérimentation inédit, inspiré de la méthodologie de 4 Day Week Global. L’ambition : tester des formats adaptables, sur huit mois, auprès d’entreprises, associations et collectivités, tout en documentant les impacts économiques, sociaux et organisationnels.
Le contexte ne pourrait être plus propice :
- L’absentéisme a progressé de 45 % en cinq ans,
- Moins de 7 % des salariés français se disent engagés dans leur travail,
- 73 % préfèrent une semaine de 4 jours à tout autre avantage, selon une étude Great Place to Work (2024),
- L’IA crée des gains de productivité… sans redistribution du temps ou des bénéfices pour les salariés.
« Les semaines de 4 jours ne sont pas une mesure gadget, c’est une manière de réorganiser en profondeur notre rapport au temps, à la productivité, et à la valeur du travail », souligne Philippe du Payrat, fondateur de 4jours.work.
Une flexibilité pensée comme un levier de performance
Contrairement aux idées reçues, il n’existe pas un seul format de semaine de 4 jours. L’initiative portée par 4jours.work mise sur une flexibilité symétrique, au service à la fois des équipes et de l’efficacité opérationnelle. Compressions horaires, alternances cycliques, organisation par pôle… plus de 24 configurations ont déjà été testées dans le monde.
Les résultats sont encourageants :
- 91 % des entreprises pilotes ont adopté la mesure de manière pérenne,
- +10 % de productivité observée en Allemagne,
- Jusqu’à -69 % de burn-out constatés,
- Amélioration du sommeil, de l’activité physique et de l’engagement.
« Le vrai sujet n’est pas de travailler moins, mais de travailler mieux. Dans un monde plus automatisé, le partage des gains de productivité passera nécessairement par une redéfinition du temps », poursuit Philippe du Payrat.
Une dynamique mondiale… et locale
En mai 2025, 4 Day Week Global, l’organisation internationale de référence, a changé de gouvernance pour renforcer son ancrage mondial. Deux femmes ont pris la direction : Karen Lowe (Afrique du Sud) et Debbie Bailey (Australie). Cette transition incarne une nouvelle phase du mouvement : plus structurée, plus locale, plus opérationnelle.
En France, 4jours.work s’impose comme l’acteur de référence pour guider les entreprises dans cette transition. Avec son programme en trois étapes — acculturation, évaluation, expérimentation — il propose une approche sur-mesure, accompagnée par un comité pluridisciplinaire d’experts.
Pour aller plus loin
Alors que le travail du futur se redéfinit sous nos yeux, la semaine de 4 jours apparaît comme une réponse systémique, équilibrée, pragmatique. Elle interroge non seulement la durée du travail, mais son sens, son organisation et sa finalité. Un chantier structurant pour les années à venir.
👉 Pour en savoir plus : https://4jours.work/presse