21/10/2025

Temps de lecture : 2 min

Photoclimat : quand l’art devient acte de résistance écologique

Réenchanter le monde : Photoclimat a célébré 10 ans d’engagement pour la planète du 12 septembre au 12 octobre. Retour sur cet évènement majeur de l'art pour la planète.

Dérèglement climatique, pollution, sécheresse ou encore pénurie alimentaire : nombreuses sont les problématiques auxquelles nous sommes confrontés, et qui tendent à s’amplifier dans les années à venir. L’origine anthropique de ces catastrophes écologiques n’est plus à démontrer. Depuis la révolution industrielle, nos sociétés et nos modes de consommation fragilisent l’équilibre de la planète et soumettent l’environnement aux caprices humains. Comment agir pour affronter les défis que pose l’anthropocène ? Comment valoriser le travail que mènent les associations et les ONG environnementales ? Quelle est la place de l’art dans la lutte écologique ? Ces questionnements ont motivé l’artiste photographe Nicolas Henry, et l’association Letourdunmonde, à produire la Biennale sociale et environnementale Photoclimat.

Gratuite et en plein air, Photoclimat transforme l’espace urbain en galerie à ciel ouvert et en espace de dialogue, accessible à toutes et tous. Nous célébrons cette 3e édition de la biennale Photoclimat pour les 10 ans des accords de Paris sur l’une des plus extraordinaire place de notre patrimoine qui porte le nom de la paix. La Concorde qui vient d’être piétonnisée et deviendra l’année prochaine un jardin mettant en lumière la transformation de la ville face au changement climatique. Comme lors de la première édition, la Biennale réunit un large écosystème d’acteurs — ONG, associations, artistes, institutions — qui conjuguent leurs forces dans un esprit de coopération et d’intérêt général. Photoclimat se distingue par ses scénographies exceptionnelles, pensées dans une logique d’éco-conception et d’économie circulaire. À travers des œuvres puissantes, elle invite à la réflexion collective, à l’éveil des consciences et à la mobilisation citoyenne autour des grands enjeux de notre époque.

 Concordia, le projet d’installation monumentale d’Arthur Mamou Mani y déploie ses ailes afin de fédérer nos énergies et nos initiatives pour la planète, y parler d’amour et d’engagement. Après son temple du burning man et sa merveilleuse tour de Bali, il nous offre ici un volume lumineux habité par un cœur en sucre, mêlant les trésors de la nature et d’innovation sur l’écologie. Elle s’envolera ensuite vers la tour du Vallat, dans le parc naturel de Camargue pour devenir un observatoire pour les scientifiques et les oiseaux.

En France, une personne sur quatre est bénévole dans une association, c’est une culture nationale, celle du cœur. Face à la crise annoncée, il faut organiser la résilience : relier nos talents aux écosystèmes locaux, profiter des trésors que peut nous offrir la nature autour de nous et lui adjoindre nos outils et savoir-faire les plus contemporains. Aux quatre coins du globe, les initiatives fleurissent et portent les preuves de leur efficience. Il nous faut renouer avec le bonheur de voir s’épanouir sous nos yeux le résultat de notre travail, créer, prendre des chemins de traverse, afin de construire un nouveau monde impertinent et juste.

Réenchantez le monde, exprimez vos talents !

Allez plus loin avec The Good

The Good Newsletter

LES ABONNEMENTS THE GOOD

LES ÉVÉNEMENTS THE GOOD