10/06/2025

Temps de lecture : 1 min

La filière cosmétique française s’engage pour l’océan

Comment réduire l’impact de nos gestes beauté sur les écosystèmes marins ? Lors de la Conférence des Nations Unies sur l’Océan (UNOC 2025) à Nice, Cosmetic Valley a porté la voix de la cosmétique française au sein du parcours “We Are The Ocean”, en valorisant les initiatives de ses entreprises adhérentes en faveur de la préservation des océans.

L’océan est aujourd’hui au cœur des préoccupations environnementales mondiales, et les acteurs de la filière cosmétique française ne veulent pas rester à l’écart de cette prise de conscience. Présente à l’UNOC 2025 dans le cadre du parcours “We Are The Ocean”, Cosmetic Valley, premier réseau mondial en parfumerie-cosmétique, a réaffirmé sa volonté de contribuer activement à la transformation durable du secteur.

« Préserver l’Océan, c’est aussi repenser nos gestes du quotidien. La cosmétique de demain se construit à la croisée de l’innovation, de l’écoconception et de la responsabilité collective, » a rappelé Christophe Masson, directeur général de Cosmetic Valley.

Trois PME à la pointe de la « Blue Beauty »

Lors de la conférence “Blue Beauty”, trois PME membres de Cosmetic Valley ont illustré de manière très concrète comment l’innovation cosmétique peut servir la protection des milieux marins :

  • Maison Toinon a plaidé pour une réinvention des rituels beauté, en limitant la pollution plastique et microplastique marine, via des usages plus sobres et des packagings alternatifs.
  • OCEALYS a montré comment la valorisation de l’eau de mer dans les formulations pouvait conjuguer performance cosmétique et respect du vivant, en utilisant une ressource locale et renouvelable.
  • SOFIA COSMETIQUES a partagé ses travaux pour réduire l’impact des filtres solaires sur les milieux marins, en développant des alternatives plus respectueuses des coraux et de la biodiversité.

Un secteur en mutation face aux enjeux océaniques

Le message porté par Cosmetic Valley est clair : si l’industrie cosmétique a historiquement eu un impact sur les écosystèmes marins — via les microplastiques, les résidus de soins solaires ou les emballages plastiques — elle peut aussi devenir un levier de transformation.

L’innovation, l’écoconception et la coopération au sein de la filière seront essentielles pour accélérer cette transition.

Une mobilisation collective à renforcer

Avec plus de 6 300 entreprises membres et un poids économique de 71 milliards d’euros, la filière cosmétique française a la capacité d’entraîner des évolutions significatives. Mais les attentes sociétales sont fortes : transparence des formulations, impact des produits sur la biodiversité marine, circularité des matériaux…

La présence de Cosmetic Valley à l’UNOC 2025 est un signal encourageant, mais elle devra se traduire par des engagements mesurables, au-delà de la communication. « France cares for your skin », dit le slogan de Cosmetic Valley. En 2025, les consommateurs attendent aussi que la cosmétique française prenne soin de l’océan.

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