Étude de Kyndryl et Microsoft : 80 % des entreprises mondiales considèrent que la technologie est un levier essentiel pour atteindre les objectifs de développement durable

Selon ce rapport, l’analyse prédictive de l’IA offre des opportunités significatives pour évaluer les risques des émissions de champ d’application 3*, prévoir la consommation d’énergie future et renforcer la résilience d’une organisation.

Kyndryl, fournisseur de services d’infrastructure informatique, en collaboration avec Microsoft, a publié le 4 décembre dernier les résultats de l’étude Global Sustainability Barometer (8% des entreprises sondées étant françaises), qui vise à évaluer l’écart entre les engagements de développement durable et les actions des organisations.

Alors que les dirigeants du monde entier se réunissent à la COP28 pour faire progresser le climat, le rapport rédigé par le cabinet de recherche Ecosystem, démontre que les initiatives de développement durable servent de véritables catalyseurs pour l’innovation, la croissance et l’amélioration de la compétitivité. Il rappelle ces trois éléments essentiels dont les organisations ont besoin pour mettre en œuvre un programme de durabilité réussi : la stratégie, l’humain et la technologie.

Confronté à une augmentation des événements et des défis liés au climat, il est urgent pour les entreprises d’agir puisque 85 % des organisations accordent un niveau d’importance hautement stratégique à la réalisation de leurs objectifs en matière de durabilité. Si 80 % des entreprises considèrent que la technologie joue un rôle important dans la réalisation de leurs objectifs, seules 32 % d’entre elles estiment qu’elles l’utilisent pleinement dans leur organisation.

De nombreuses entreprises se trouvent à différents stades de maturité en matière de développement durable“, commente Faith Taylor, chief sustainability et ESG officer chez Kyndryl.Les entreprises les plus avancées utilisent la technologie pour libérer tout le potentiel de la durabilité. Elles vont au-delà de la conformité réglementaire pour mettre en œuvre et faire progresser leurs objectifs de durabilité de manière pragmatique, tout en répondant aux demandes des clients, en réduisant les coûts et en créant une nouvelle valeur.”

La technologie et plus particulièrement l’intelligence artificielle (IA), se distingue en changeant la donne. En adoptant l’IA prédictive pour soutenir les stratégies de durabilité, les entreprises peuvent prendre de meilleures décisions fondées sur des données, réduire les risques, augmenter l’efficacité des ressources et soutenir leurs efforts globaux en matière de durabilité.

La technologie est devenue un élément clé de la réussite en matière de développement durable, et son rôle ne fera que croître avec l’avènement d’outils d’IA plus sophistiqués“, complèteShelly Blackburn, vice president, Cross Solutions Area de Microsoft. Nous sommes impatients d’aider à conduire des changements significatifs et de contribuer à un avenir plus durable en collaboration avec Kyndryl.

Les principaux enseignements de l’enquête :

  • 61 % des organisations utilisent l’IA pour surveiller la consommation d’énergie, mais seulement 34 % utilisent les données actuelles pour prédire la consommation d’énergie future.
  • Parmi les parties prenantes, les clients sont ceux qui plaident le plus en faveur des politiques et pratiques de durabilité, suivis par les employés, les investisseurs et les régulateurs gouvernementaux.
  • Les organisations reconnaissent que la sensibilisation des employés est une mesure de durabilité à fort impact, mais seulement 21 % d’entre elles indiquent que leurs employés ont établi des objectifs liés à la durabilité qui ont un impact mesurable.

Les moteurs de la construction d’une organisation plus durable

Selon l’enquête, seules 16 % des organisations intègrent avec succès le développement durable dans leurs stratégies d’entreprise et de transformation.

Selon le rapport, voici les meilleures pratiques en matière de développement durable pour stimuler la croissance et améliorer les résultats de l’entreprise :

  • Faire du développement durable une priorité du PDG et du conseil d’administration, alignée sur les finances et la technologie. Plus de 50 % des entreprises confient au PDG et au conseil d’administration des rôles de leadership dans leurs fonctions de développement durable, et 62 % d’entre elles placent le PDG au cœur de l’élaboration de la vision du développement durable. Cela dit, les différentes parties prenantes des organisations doivent être en accord afin d’obtenir une meilleure synergie sur les objectifs financiers et les opérations et rapports durables transparents.
  • Aligner le développement durable sur la modernisation de la technologie. Aujourd’hui, la technologie sert principalement à automatiser les processus d’établissement de rapports sur le développement durable. Cependant, elle peut également être utilisée pour évaluer l’empreinte carbone des parcs informatiques – de l’informatique en cloud aux opérations des datacenters – afin de permettre des choix de plateformes plus durables et de réduire la consommation d’énergie.
  • Construire une base de données intégrée. Créer une base de données et une architecture de confiance pour une acquisition et une analyse précise des données, du point de création au moment de la consommation, afin de permettre des données de meilleure qualité et d’améliorer la fiabilité des rapports. 
  • Mettre l’IA au service de la durabilité prédictive. Élargir l’utilisation de l’IA au-delà des rapports pour inclure des analyses prédictives qui évaluent les risques liés au champ d’application 3, prévoient la consommation d’énergie, anticipent les catastrophes naturelles et renforcent la résilience.
  • Responsabiliser les employés. Pour donner aux employés les moyens de contribuer activement aux objectifs de durabilité et de quantifier l’impact positif induit par leur travail.

Face à des événements climatiques sans précédent, le moment est venu pour les gouvernements, les industries, les entreprises et les individus d’agir collectivement“, explique Ullrich Loeffler, cofondateur et PDG d’Ecosystm. “En collaboration avec Kyndryl et Microsoft, nous sommes honorés de mettre cette étude à la disposition des organisations avant-gardistes du monde entier afin de leur présenter les mesures qu’elles peuvent prendre dès aujourd’hui pour obtenir un impact mesurable sur le développement durable“.

Méthodologie : L’étude Ecosystm Global Sustainability Barometer, initiée par Kyndryl et Microsoft, a été menée auprès de 1523 dirigeants d’entreprises technologiques et de développement durable dans neuf groupes industriels et 16 pays (Asie, région EMEA et des Amériques). L’enquête s’est déroulée entre septembre et octobre 2023. Elle a été menée dans 9 secteurs d’activité et a inclus des petites et moyennes entreprises ainsi que des grandes entreprises mondiales. Pour en savoir plus sur le Baromètre mondial du développement durable d’Ecosystm, “De la vision à l’impact : Le baromètre mondial de la durabilité“.

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