04/02/2025

Temps de lecture : 2 min

100 tendances qui vont faire l’année des consommateurs en 2025

La 11e édition du rapport « The Future 100 » de l’agence de publicité VML révèle des tensions entre innovation numérique et activités analogiques / peur de l’avenir et espoir pour la société / désir de simplicité contre la recherche d’expériences exceptionnelles : c’est l’année des paradoxes. À l’échelle mondiale, le coût de la vie, la violence et le stress sont les principales préoccupations, incitant les consommateurs à privilégier la santé et le bien-être tout en réduisant leurs dépenses non essentielles. Si bien que 70 % des consommateurs souhaitent acheter moins, obligeant les marques à s’adapter.

Une nouvelle ère technologique redéfinit également le potentiel humain et l’économie créative. En 2025, les marques devront aligner leurs stratégies sur les valeurs changeantes des consommateurs, en mettant l’accent sur la connexion humaine et la créativité pour prospérer.

« Le climat fait partie des 10 préoccupations majeures dans le monde. On le voit dans ce rapport, concernant les fermes urbaines, les expériences « do it yourself » ou encore le tourisme vert. Rappelons que le besoin de transformer nos modèles d’affaires pour prendre en compte les limites planétaires n’est pas une tendance mais une réalité scientifique, et qu’il faut rester alerte face aux climatosceptiques« , commente Virgile Brodziak, DG de VML France.

10 thèmes sont traités dans ce rapport :

  • Culture p16
  • Technologie p44
  • Voyages et Hôtellerie p70
  • Marques et Marketing p96
  • Alimentation et Boissons p120
  • Beauté p143
  • Retail et Commerce p169
  • Luxe p192
  • Santé p217
  • Innovation p240

Zoom sur la tendance 96 : Une économie de la biodiversité pourrait émerger dans la prochaine décennie

Selon le rapport :  » À l’avenir, une nouvelle économie émergera, centrée sur la valeur de la protection de certains animaux en raison de leur contribution positive à la santé des écosystèmes. Lors d’une discussion informelle au SXSW 2024, l’entrepreneur d’Austin Benjamin Lamm, fondateur et PDG de l’entreprise de biotechnologie synthétique Colossal Biosciences, a déclaré : «L’économie de la biodiversité sera là dans les 10 prochaines années ». Il la décrit comme donnant «une valeur à la protection des animaux», ajoutant : «les gens verront l’impact écologique si nous protégeons ces animaux, et je pense que c’est quantifiable». Colossal Biosciences, l’entreprise que Lamm a fondée avec le généticien George Church, travaille sur un projet ambitieux de «dé-extinction» qui vise à créer
et à réintroduire des espèces hybrides partageant les caractéristiques d’animaux éteints et menacés, notamment les mammouths laineux, pour leur capacité à maintenir des écosystèmes sains et à absorber et stocker le carbone. Une étude de 2024 de l’Université Yale (en attente d’évaluation par les pairs) a démontré cet effet : lorsque 170 bisons européens ont été introduits dans les prairies des montagnes Tarcu en Roumanie, la captation du carbone a décuplé. Lamm n’est pas le seul à réclamer cette nouvelle approche. Ian Redmond, responsable de la conservation chez la plateforme de streaming à but non lucratif Ecoflix et cofondateur de Rebalance Earth, a déclaré à Wired en 2024 que nous devrions valoriser le travail que les animaux, les oiseaux et les écosystèmes naturels font pour nous, comme la dispersion des graines, la plantation d’arbres et la captation et le stockage du carbone, des services qu’il estime valoir 700 milliards de dollars par an. En 2021, le rapport Dasgupta, publié par le Trésor britannique, a également exploré la relation entre la nature et l’économie, soutenant que la biodiversité devrait être traitée comme un actif économique ».


Pourquoi c’est intéressant selon le rapport : « Certaines entreprises investissent déjà dans le soutien des habitats et la régénération de la biodiversité, mais ce concept en est à ses débuts. Une économie formalisée pourrait ouvrir la voie à davantage de projets soutenant la réintroduction d’animaux et stimuler la maturité du marché des crédits de biodiversité ».

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