Louise est une romancière qui ne croit ni au capitalisme, ni à la croissance verte.
Elle part à la rencontre de dirigeants qui veulent réconcilier leur entreprise avec le vivant. Sont-ils des experts du greenwashing ou les pionniers d’une nouvelle voie ?
La réponse à cette enquête aux quatre coins de la France aurait pu nous déprimer. Mais elle change notre regard sur l’entreprise – et sur nos semblables.
Louise Browaeys a publié des romans, essais et livres de cuisine parfois qualifiés de punks ou écoféministes. Son enquête tisse des liens inattendus entre le monde des affaires et la littérature.
La Convention des Entreprises pour le Climat (CEC) regroupe 1250 entreprises pour 120 milliards d’euros de chiffre d’affaires. Elle est en train de rendre irrésistible la bascule vers l’économie régénérative.
Avec une postface d’Eric Duverger, fondateur de la CEC (Convention des Entreprise pour le Climat).
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L’avis de la rédaction : Un livre où chaque mot est bien choisi, à la bonne place, comme dans un jardin. L’autrice n’est pas une experte de la responsabilité sociétale des entreprises (ou RSE, sigle qu’elle exècre!), une sujet dont elle pointe du doigt son manque de « sexyness » et de « coolitude ». Pas faux, sur le papier, ça ne fait pas rêver. Pas encore ? Soit, parlons plutôt d’écologie des entreprises, l’écologie qu’elle voit comme une « science des liens ». Elle donne la parole à des dirigeants, tous membres de la Convention Citoyenne pour le Climat (ou CEC, encore un sigle), pour se convaincre qu’il existe (vraiment) des solutions et des individus sur cette planète qui réussissent – ou du moins qui font tout pour – à conjuguer rentabilité et naturalité (ou limite des ressources planétaires si vous préférez). Elle parle beaucoup d’elle, avec la sensible et drôle poésie qu’on lui connaît, et regarde le sujet droit dans les yeux. Qui a dit que la RSE n’était pas sexy ?
