Edelman publie son Trust Barometer spécial Cop26

A l’occasion de la COP 26, Edelman a mené une étude à l’échelle internationale auprès de 14 000 répondants issus de 14 pays (Brésil, Canada, Chine, France, Allemagne, Inde, Japon, Mexique, Arabie Saoudite, Afrique du Sud, Corée du Sud, EAU, Royaume-Uni et États-Unis) afin d’explorer le point de vue des populations sur le changement climatique et leur confiance dans les institutions pour y faire face.  

Cette nouvelle édition du baromètre met en avant les préoccupations liées au changement climatique qui augmentent notamment en France. 1er constat : 76% des sondés s’inquiètent du changement climatique conduisant à la sécheresse, à l’augmentation du niveau des mers et à d’autres désastres et la moitié ont peur que le combat soit déjà perdu. 

Selon les sondés, le gouvernement français (36%) devrait prendre la tête de l’action climatique, soit dix points de plus que les entreprises (26%) et douze points de plus que les ONG (24 %). 62% des sondés affirment que les entreprises ne procéderont pas aux changements nécessaires si elles ne sont pas contraintes par de nouvelles réglementations et 56% des personnes interrogées déclarent que les individus n’apporteront pas non plus les changements nécessaires à leur mode de vie à moins d’y être contraints par une action de l’Etat.

Un profond scepticisme mondial est révélé quant à la capacité des entreprises à tenir leurs promesses, même s’il apparaît que les plus engagées seront largement récompensées. Près de la moitié des consommateurs achèteront ou défendront des marques engagées, plus d’un tiers des employés recommanderont l’entreprise comme lieu de travail, et le trois-quarts des investisseurs affirment que les entreprises ayant un plan “net zéro” méritent une prime. De manière générale, les entreprises devraient donner la priorité à l’action en faveur du changement climatique. 

Les ONG de leur côté sont invitées à plus de coopération : 59% des sondés affirment que les ONG environnementales auront plus d’impact si elles renforcent leurs collaborations avec les entreprises. 

Les individus eux-mêmes reconnaissent la nécessité de changer radicalement leurs modes de vie. Cependant 1 personne sur 2 ne voit pas la nécessité de faire plus pour lutter contre le changement climatique, contre 30% au Japon et 85% en Chine. Les consommateurs ne souhaitent pas payer plus pour modifier leurs habitudes de consommation. Ces chiffres sont dus à un manque d’information et de connaissances sur le sujet. 74% des personnes interrogées ne connaissent pas les solutions pour répondre au changement climatique, notamment quant à leur action individuelle. Dans une société de plus en plus défiante, dans laquelle prolifèrent les fake news, 58% des sondés disent qu’il est difficile de trouver des informations fiables sur le changement climatique et 38% pensent qu’il est presque impossible de trouver une information facilement compréhensible. Les médias d’après les sondés ont pour rôle de fournir des informations fiables et de se concentrer sur les solutions. 

De cette nouvelle édition il faut en retenir 4 informations essentielles : 

  • le changement doit être mené par les gouvernements 
  • les entreprises doivent instaurer la confiance 
  • les ONG doivent s’associer pour faire avancer le changement 
  • les médias doivent fournir les informations pour impulser le changement à grande échelle.

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