S’engager au côté de la Convention des Entreprises pour le Climat pour créer de nouveaux imaginaires et récits positifs, naturellement !

La Netscouade, agence digitale de communication corporate, a décidé de s’engager dans le parcours “Nouveaux Imaginaires” de la Convention des Entreprises pour le Climat, qui démarre en avril. Ce dispositif au long cours vise à rassembler et faire travailler en collectif des dirigeants du monde des médias, de la communication, de la culture, de l’entertainment et du monde éducatif… pour repenser en profondeur les récits et représentations de nos modes de vie qu’ils créent et diffusent, ainsi que les modèles d’affaires qui les sous-tendent.

Quand Anne Vigne, notre Directrice des Stratégies et de la RSE, m’a parlé de la Convention des Entreprises pour le Climat (CEC), je dois avouer que je n’ai pas percuté tout de suite, sans doute parce que les initiatives autour du climat sont légion, et qu’il n’est pas toujours facile de savoir ce qui peut être concrètement utile à son entreprise.

Et puis, en creusant, la thématique des nouveaux imaginaires et le fait que cette CEC soit pensée par et pour des communicants m’a séduit. Il m’a aussi semblé que “l’investissement temps” demandé aux participants et l’idée de réciprocité (donner et recevoir) rendait ce programme singulier. Les témoignages des personnes qui ont participé aux précédentes CEC, l’expérience personnelle de transformation qu’ils racontent avec force, ce qu’ils en ont concrètement tiré pour transformer leur business, a fini de me convaincre.

“La communication a un rôle essentiel à jouer dans le changement de société qui est devant nous”[1] 

Nous engageons La Netscouade dans ce programme exigeant car nous pensons que la communication a un rôle essentiel à jouer dans le changement de société qui est devant nous.


Nous croyons à la communication performative, qui fait bouger les lignes, oblige à agir (on fait ce qu’on dit, une fois qu’on l’a dit) et permet d’obtenir des résultats à moyen terme, notamment au sein des entreprises. La communication ne fait pas qu’accompagner le changement comme on le dit trop souvent, elle le rend possible !
Nous croyons aussi qu’il faut toujours parier sur l’intelligence des gens : si on explique bien la situation, les enjeux climatiques, les différents moyens d’action, les gens peuvent se mettre en mouvement, à condition qu’ils aient l’espoir, l’envie, le désir que ça change : c’est précisément ce que les imaginaires autour des nouveaux modèles régénératifs doivent apporter : de l’espoir, de l’envie, du désir.

“Ces questions sont complexes, nous ne pouvons pas les traiter seuls”[2] 

Notre engagement dans la CEC est également lié à notre vécu quotidien à La Netscouade et dans le digital. Notre secteur est devant un dilemme majeur, accentué par l’IA : comment concilier digital et responsabilité, comment utiliser les innovations technologiques pour être plus responsable et moins polluant (sachant que le mouvement naturel des choses peut entraîner des dérives liées à la massification des campagnes : en produisant beaucoup plus vite, on peut produire beaucoup plus). Quand le numérique représente 2,5% de l’empreinte carbone du pays et que ce chiffre risque de tripler d’ici 2050 selon l’Ademe et l’Arcep si la trajectoire actuelle se confirme, on peut dire que le digital fait partie du problème ; mais il est aussi une partie de la solution : il permet par exemple de faire des campagnes de communication mieux ciblées, évitant la déperdition, ou d’offrir des services plus personnalisés et éco-conçus (donc peu gourmands en énergie).


Ces questions sont complexes, nous ne pouvons pas les traiter seuls dans notre coin, ni même avec nos pairs. Nous constatons tous les jours que la défense des intérêts corporatistes est un frein majeur au changement : pour remettre profondément en question nos modèles, il faut décloisonner, parler à des gens différents, s’inspirer ailleurs : c’est ce que la CEC va nous apporter, j’en suis persuadé.

“Ces idées seront bonnes si elles sont conciliables avec notre réalité tout en ouvrant de vraies perspectives de transformation à moyen terme”[3] 

Le modèle publicitaire et le modèle d’agence ont clairement besoin d’être réinventés ; au-delà d’une feuille de route précise, j’espère sortir de ce parcours avec des idées nouvelles, des axes de travail inédits, à tester, à confronter avec nos équipes, nos partenaires, nos clients, notre écosystème.
Ces idées seront bonnes, si elles sont conciliables avec notre réalité et nos contraintes quotidiennes, tout en ouvrant de vraies perspectives de transformation à moyen terme.

Ce parcours sera aussi une réussite si nous parvenons à le partager en interne, à lui donner vie sous une forme qui permette à chacun de se projeter et de s’approprier la transformation de l’agence, à sa manière et en fonction de ses envies. Notre transformation sera collective ou ne sera pas !


Nicolas Soussan, directeur Associé à La Netscouade


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