Ce film documentaire met en lumière les conséquences dévastatrices des humains pour la surconsommation.
Dans toute l’Europe depuis fin avril, Patagonia présente “The Shitthropocene”, son film de 45 minutes proposant une exploration anthropologique décalée et quelque peu provocante des habitudes de consommation de l’humanité. Un regard à la fois satirique et sans concession sur la manière dont tout semble inexorablement se transformer en “merde” (ndlr. « Shit » en Anglais), qui met en lumière les conséquences dévastatrices de l’insatiable appétit humain pour la surconsommation.
À travers une analyse teintée d’humour noir, ce film décortique l’évolution et les mécanismes du cerveau humain, nous invitant à réfléchir à l’impact de nos choix de consommation, notamment dans le domaine textile. Il marque ainsi le début d’une réflexion cruciale sur notre contribution à l’ère de l’Anthropocène… Ou plutôt, du “Shitthropocene”.
“S’il peut sembler contre-nature, inhabituel et très incongru pour une marque d’enjoindre sa communauté à n’acheter que ce dont elle a besoin et rien de plus, c’est pourtant la base du message de Patagonia depuis ses débuts en 1973. Il y a 50 ans déjà, les fondateurs de l’entreprise savaient que l’équipement qu’ils fabriquaient devait être irréprochable, pour ne pas risquer la sécurité des consommateurs. Une autre conviction allait de pair : tout ce que la marque pouvait concevoir en dehors de ces hauts standards de qualités ne se résumerait qu’à quelques cochonneries de plus, dont personne n’a besoin“, explique la marque de vêtements d’extérieur dans un communiqué.
Elle ajoute : “Rapidement cette vision s’est transformée en un engagement à utiliser le monde des affaires comme levier pour faire le bien et à démontrer comment une entreprise peut générer des bénéfices tout en opérant de manière responsable. En pratique, cela signifie créer des équipements fonctionnels, réparables et intemporels avec le plus faible impact environnemental possible, tout en garantissant des conditions de travail équitables et une rémunération juste pour tous. Mais cela implique également de produire des films tels que “The Shitthropocene” ou encore d’encourager la communauté Patagonia à exiger des produits de qualité, ainsi qu’à prolonger la durée de vie de l’équipement grâce à la revente et à la réparation.”
