Chez DHL, entreprise nommée pour la quatrième année consécutive meilleure entreprise où il fait bon travailler en Europe, la santé et le bien-être sont des priorités. Plus de 2000 initiatives sont relayées chaque année en interne et près de 1000 salariés (sur 45 000 en Europe) font partie de comités dédiés. Ces derniers s’engagent concrètement dans des actions favorisant la santé mentale, physique et l’épanouissement des collègues.
En France, une kyrielle d’entreprises associent directement bien être, santé et santé mentale à leur rôle d’employeur. Comme le groupe Mulliez, Carrefour, Coca-Cola, Kiabi, Cultura, mettent désormais en place – souvent depuis la période Covid et les confinements – des mesures pour accompagner les salariés et prévenir les risques spécifiques liés à la santé mentale tels burn-out, dépression, harcèlement, bipolarité, troubles anxieux, etc.
Les groupes mutualistes et les assureurs font souvent figures de précurseurs et sont les plus enclins à communiquer autour de leurs initiatives en faveur de la santé mentale de leurs salariés… Sans doute parce que leur activité est directement liée à la santé en général et qu’ils mesurent chaque jour les effets des troubles anxieux liés au travail sur leurs adhérents ainsi que sur leurs propres et nombreux collaborateurs.
Des solutions innovantes pour prévenir et accompagner les troubles
« Nous avons mis différentes initiatives en place depuis cinq ans », confirme Martine Carlu, directrice générale d’Intériale. Cette mutuelle de la fonction publique, qui protège plus de 500 000 personnes en France et emploie 450 salariés, a d’abord lancé son “comité de culture managériale”, une formation obligatoire à destination des dirigeants et managers. Lequel comité propose des ateliers et contenus sur la connaissance de soi, des techniques autour de l’empathie, la communication positive, la gestion de conflit (de manière sereine !) ou des séances de coaching personnalisé.
« Etre manager ne s’invente pas. La bonne santé mentale des collaborateurs passe d’abord par la prise de conscience, par les dirigeants et managers, qu’une approche bienveillante et exigeante est souvent la clé de la prévention des risques psycho-sociaux dans l’entreprise », explique Martine Carlu.
Il faut bien le reconnaître : un management toxique, des relations conflictuelles entre salariés ou avec un dirigeant sont souvent à la racine de problèmes plus graves, s’ils ne sont pas désamorcés très vite, mais aussi de manière transparente, constructive et positive.
La mutuelle a également rédigé une « charte du bien travailler ensemble », coconstruite par les salariés et les dirigeants, qui comprend, certes, des principes plutôt basiques, mais qui ont le mérite d’être dits, écrits, connus de tous et presque gravés dans le marbre, tels la mise en place d’une journée (le lundi) sans réunion. L’entreprise a également repensé tous ses espaces en y ajoutant des lieux d’échange conviviaux, dont une « place de village » pour les pauses, ajouté de la couleur partout, et proposé le café gratuit…
« Au final, grâce à différents dispositifs plus ou moins traditionnels (coffee meetings, sport, chorale, application facilitant la vie, entretiens rapides à mi-année, enquêtes de satisfaction, réunion Teams avec la DGA tous les deux mois où chacun peut s’exprimer librement), tous ces efforts ont finalement un impact énorme sur le bien-être des salariés, mais aussi leur attachement à l’entreprise, assure Martine Carlu. Les salariés savent qu’ici, l’attention portée à autrui vient du haut ; vient des dirigeants. Ce n’est sans doute pas parfait, il n’y a pas de recette magique, mais en ces temps incertains, où à l’extérieur de l’entreprise l’actualité est pesante, anxiogène, où chacun peut aussi avoir des problèmes personnels, nous pensons qu’il est important que l’entreprise s’affirme comme un pilier rassurant qui offre une zone de sécurité et de solidarité solide à l’écoute de ses salariés. » Résultat, chez Intériale le turn-over serait passé de 20% à 8% depuis 2020.
Des initiatives très concrètes
«Depuis avril 2023, nous avons développé, en interne, un réseau de secouristes en santé mentale ; tous formés aux premiers secours en santé mentale (PSSM)», relate Amélie Watelet, DRH d’AXA France. 350 collaborateurs (également obligatoirement détenteurs du brevet de secourisme), aujourd’hui formés et certifiés, ont un rôle de veille, de détection des « signaux faibles », et d’orientation des collaborateurs vers des soignants ou des professionnels en capacité de les aider. La mise en place de ces secouristes au sein de l’entreprise a permis de fixer un cadre, mais aussi de sensibiliser et d’éduquer les collaborateurs à la santé mentale, de déstigmatiser le sujet, d’offrir des solutions et une aide concrètes…
Autre initiative forte au sein de ce groupe, le lancement de l’Odyssée de la santé mentale 2025, une formation obligatoire pour les 14 000 salariés autour du burn-out, du stress, de l’anxiété ou de la dépression qui ne se révèlent pas selon les mêmes indicateurs et requièrent des orientations de soin différentes. Ou encore un programme de formation sur les incivilités mis en place fin 2024 pour les collaborateurs en lien avec du public. Ils ont ainsi appris à faire face à différentes situations telles “désamorcer une crise ou une tension interpersonnelle” Ou à répondre à des questionnements du type : “quand porter plainte ?”.
Plus de 3500 collaborateurs ont déjà suivi ce module. Des médiateurs sont mobilisables à tout moment (même pour des tensions entre collaborateurs et/ou managers) et un soutien psychologique est aussi accessible à tous 24h/24 et 7 jours sur 7. « Aujourd’hui une personne sur cinq est touchée par un trouble de santé mentale en France, souligne Amélie Watelet. Or, nous pensons que les entreprises ont un rôle à jouer car c’est un sujet encore méconnu, très stigmatisant pour les personnes concernées qui n’osent pas en parler ni se faire accompagner. Au final l’absentéisme long (de plus de trois mois) ne cesse de croître dans les entreprises avec le risque, pour les salariés, de ne jamais revenir à leur poste, ce qui est terrible pour eux. Mais, au-delà de ces initiatives pour prévenir et orienter nos collaborateurs, nous considérons que nous pouvons aussi les soutenir autour de sujets connexes comme la charge mentale liée à la vie privée ».
C’est ainsi que les collaborateurs Axa bénéficient de conférences et/ou séances de coaching pour les accompagner dans les petits tracas du quotidien (Parcousup, le passage en 6e, mon enfant passe le baccalauréat, etc., dans les moments importants de leur vie (la parentalité, agir face à la maladie, au deuil ou devenir aidant d’un parent, enfant ou conjoint, etc.. Dans cette entreprise,, le congé maternité est allongé à 20 semaines et le congé paternité à 8 semaines. Les « aidants » ont droit à des journées en télétravail ou des heures d’absence pour accompagner leurs proches ayant besoin de soins ou pour remplir des formalités administratives. Ils bénéficient également de formations sur les aides auxquelles ils ont droit, de séances de coaching personnalisé, etc.
Idem pour les collaboratrice(eur)s touché(e)s par les violences intrafamiliales. « Les entreprises doivent être au rendez-vous de ces moments de la vie, joyeux ou plus tristes, ajoute Amélie Watelet. Nous relions également santé mentale et santé physique en offrant un bilan de santé à tous nos collaborateurs de plus de 40 ans et en mettant à leur disposition une application qui leur permet de faire du sport à moindre frais (environ 26 euros par mois pour six séances). Une bonne santé mentale et physique a une influence sur l’engagement des salariés, leur absentéisme, le turn-over et, au final,sur leurs performance. »
« Le coût des arrêts de travail longs, directement liés à la santé mentale, est de 130 millions d’euros chaque année, en France »
Plus de tabou : si l’entreprise veut que ses salariés travaillent bien, soient créatifs, performants et, donc, productifs, ils doivent être avant tout en bonne santé physique et mentale. Il n’y a pas de mal à ce que l’entreprise s’attaque à ces sujets et prenne soin de ses collaborateurs à des fins de performance… Selon un rapport de la Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (DREES) datant de décembre 2024, le coût des arrêts de travail longs, directement liés à la santé mentale, est de 130 millions d’euros chaque année, en France. « Et c’est une perte de productivité estimée à 13 000 euros par an et par salarié, souligne Arnaud Boyer directeur prévention, éducation et promotion de la santé du Groupe VYV (groupement de mutuelles, telles Harmonie Mutuelle ou MGEN, et acteurs de l’économie sociale et solidaire).
Or, explique-t-il, 38% des salariés sont aujourd’hui totalement sédentaires, soumis en permanence à de multiples facteurs de stress et à des sursollicitations (alertes mail, notifications sur leurs téléphones et ordinateurs, appels, visio, etc.). Nous avons donc adopté différents dispositifs pour prévenir les risques et aider nos collaborateurs. 70% de ces dispositifs sont ensuite déployés gratuitement dans les entreprises (clients, partenaires) avec lesquelles nous travaillons en tant que mutualiste. » Les bénéficiaires ont ainsi droit à 12 séances chez un psychologue par an, à des diagnostics et évaluation des signaux faibles notamment révélateurs, du burn-out, mais aussi accès à des infirmières, des tabacologues ou des addictologues. Ils peuvent également procéder à des autodiagnostics ou consulter des tutoriels.
Au sein du groupe, les managers et la direction ont aussi adopté des bonnes pratiques pour fixer la fréquence et les heures de réunion, évaluer les problématiques, résoudre les conflits ou favoriser, là encore, l’activité physique via des widgets sur les postes des télétravailleurs, des clubs de salariés de marche active ou des séances de réveil musculaire « car 20 minutes d’activité par jour génèrent 9 à 12 points de productivité supplémentaires dans les heures qui suivent ! », assure Arnaud Boyer.
Depuis quand la santé mentale intéresse tant les entreprises?
« On peut dire que l’affaire France Télécom est la goutte d’eau qui a déclenché toute une activité autour de la prévention du stress en entreprise », expliquait le 6 mai 2019, dans un article du Figaro, le responsable animation scientifique de l’Agence nationale pour l’amélioration des conditions de travail (ANACT). Car à l’époque, le cas d’Orange (ex-France Télécom) n’est pas isolé. À partir des années 2000, plusieurs entreprises sont mises en causes suite à des suicides de salariés. Le sujet des risques psychosociaux liés au stress commence à apparaître.
Mais c’est bien le procès dit « France Télécom/Orange », en 2019, qui fait prendre sévèrement conscience aux dirigeants des risques pénaux encourus en cas de management brutal, de harcèlement qui seraient à la source de troubles de la santé mentale chez leurs salariés. C’est le procès d’“un système de harcèlement institutionnel d’une rare violence”, celui “de toute une organisation du travail”. Le mode de management de l’opérateur aurait poussé 19 personnes au suicide entre 2007 et 2010. Douze autres salariés auraient tenté de mettre fin à leur vie. Les représentants du personnel, les organisations syndicales et les médecins du travail pointaient le « malaise humain ». L’inspection du travail finira par dénoncer la « brutalité » des méthodes managériales qui « ont eu pour effet de porter atteinte à la santé physique et mentale » des salariés.
« La santé mentale des salariés est un enjeu qui a pris une importance exacerbée durant la période Covid, note Laurence Breton-Kueny, DRH du groupe Afnor, et vice-présidente de l’Association nationale des DRH (ANDRH). La plupart des entreprises avaient déjà intégré des politiques de détection des signaux faibles, mais au niveau international le Covid et les confinements ont propulsé la santé mentale comme préoccupation prioritaire des entreprises. » Ce fut en effet la période de tous les dangers, avec l’émergence de troubles mentaux et d’anxiété très forts.
Durant les confinements, les entreprises ont parfois perdu le lien avec certains collaborateurs qui se sont isolés. Les plus jeunes ont cruellement manqué de sociabilisation. Les femmes ont vu leur charge mentale exploser (voire, dans les cas les plus graves, les violences intrafamiliales). Les salariés les plus stressés ont aussi pu perdre totalement pied…
« C’est en 2021 que notre Datascope a vu les troubles psychosociaux devenir la première cause des longs arrêts maladie indemnisés en France, devant les troubles musculosquelettiques, relève Yves Hérault, directeur data chez AXA Santé et Collectives. Et, alors que les troubles mentaux touchaient surtout les personnes âgées de 43,3 ans en moyenne en 2019, cet âge s’est significativement avancé à 40,9 ans en moyenne aujourd’hui. C’est spectaculaire! »
Chez les moins de 30 ans, ces troubles de la santé mentale (troubles dépressifs majeurs, burn-out, dépression, etc.) concernent 57% de femmes et 33% d’hommes. Depuis 2019, l’absentéisme est passé de 3,2% à 4,5%, soit une hausse de 41% en cinq ans. « »Il se passe donc très clairement quelque chose en France. Les entreprises ont tout intérêt à se sentir concernées et à prendre ce sujet en considération », ajoute Yves Hérault.
« Même si les différentes formes de souffrance, et si certains troubles actuels de la santé mentale ne sont pas tous, toujours, directement liés à l’employeur et à l’entreprise, la plupart des structures ont aujourd’hui à cœur d’aider leurs salariés à détecter les signaux faibles et à les orienter vers les bonnes prises en charge le plus rapidement possible, ajoute Laurence Breton-Kueny. Toutes les mesures sont bonnes à mettre en place pour y parvenir : baromètres sociaux, mesures de la qualité de vie au travail, satisfaction, niveau de stress, etc. ». Même France Travail adopte ces outils pour évaluer le bien-être des demandeurs d’emploi (de longue durée), c’est dire si toutes les institutions sont désormais vigilantes sur ces questions.
« Nombreuses sont les entreprises qui ont bien compris que la santé mentale est un vecteur de performances », explique Julia Néel, co-fondatrice de Teale (en 2021), seul outil de mesure d’impact et logiciel de bien-être et de prévention, en place auprès de plus de 70 000 salariés en France. « Cette prise de conscience peut aussi être une opportunité de construire des entreprises certes plus performantes, mais aussi plus vertueuses ».
Selon Teale, les entreprises qui mettent en place son logiciel enregistrent une baisse de14% du taux d’absentéisme, de 21% du taux de burn-out et une hausse de 8% de la productivité. « La santé mentale n’a pas de prix, mais son coût pour l’entreprise est bien réel : les troubles mentaux constituent la première cause d’absentéisme (21 jours non travaillés, en moyenne) et à l’origine de 40% du turn-over », ajoute Julia Néel. Légalement, les entreprises sont de plus en plus contraintes de prendre soin de la santé mentale de leurs collaborateurs (Code du travail, procès France Télécom, normes RSE, etc.), mais elles se doivent aller plus loin. La santé mentale doit réellement faire partie de la stratégie et de la politique RH, car elle est garante de la bonne santé de l’entreprise, via les meilleures performances des salariés, leur créativité, implication et innovation. »
Des solutions par milliers
Parmi les solutions plébiscitées par les entreprises, les plateformes digitales ou phygitales (qui proposent solutions à distance et en présentiel) se multiplient aujourd’hui et proposent des accès facilités aux psychologues, médecins du travail, coachs en tous genres (bien-être, sportifs, nutritionnels, méditation, etc.). « Les entreprises n’ont jamais autant parlé de santé mentale, confirme Magaly Siméon, conférencière et fondatrice de Lilly Facilite la vie, une plateforme spécialisée accessible à près de 300 000 salariés bénéficiaires. Mais, en France, il reste de vraies défaillances, notamment sur les compétences et la formation des managers. Il existe encore tropd’entreprises qui, sous prétexte de proposer des cours de yoga, un accès libre au babyfoot ou des séances hebdomadaires de massages sur le lieu de travail, ont le sentiment de faire beaucoup pour le bien-être et la santé mentale de leurs salariés. » Non, prendre soin de leur santé mentale et prévenir les risques n’est pas survoler gentiment le problème avec des solutions cosmétiques.
« Certes, l’entreprise n’est pas supposée soigner ses salariés, mais elle n’est pas sensée les abîmer non plus! poursuit la coach. Alors, elle doit proposer beaucoup plus et faire toujours mieux pour en prendre soin.. Les premiers à s’emparer du sujet doivent être les dirigeants. Il existe des dizaines de solutions très accessibles à mettre en place dans les très grandes, comme dans les toutes petites structures, comme les start-up ou les PME, pour les aider à retirer les petits cailloux de la vie quotidienne qui se glissent dans les souliers des collaborateurs. »
Aujourd’hui, aider les salariés et prévenir les risques psychologiques c’est avant tout leur faciliter la vie, prévenir les petits bobos pour éviter les gros couacs quelques temps plus tard. « Nous proposons des ateliers, des webinaires, des « to-do lists » pour le déménagement, l’arrivée de bébé, les vacances, ou même organiser l’anniversaire des enfants : nos conseillers sont disponibles pour les petits et gros tracas, par téléphone, en ligne, ou physiquement, sans juger ce qui est stressant ou non, car chacun réagit différemment », explique Magaly Siméon.
L’exemple Québécois et une connaissance accrue du cerveau
Depuis plusieurs années, le Québec semble très en avance sur ce sujet. « De très nombreuses initiatives ont vu le jour ici depuis plus de 15 ans, explique Geneviève Beaulieu Pelletier, psychologue spécialisée et auteure de Trucs de psy : guide pratique pour s’aider soi-même (Editions de l’Homme, 2024). De nombreux programmes de formation, publicités de sensibilisation, et annonces de dépistages sont médiatisés, et les entreprises ont depuis longtemps intégré la préservation de la santé mentale de leurs salariés, dans leur stratégie. Cela fait partie du discours social et c’est même devenu un critère de différenciation clair pour les candidats. Pour recruter et attirer les talents, il n’y a pas que le salaire ; les entreprises doivent démontrer qu’elles prennent soin de leurs salariés en leur proposant des petits plus telsséances chez le psy offertes, moyens de concilier vie professionnelle/vie personnelle, aide à l’éducation des enfants ou accompagnement dans différents moments de vie. »
Pour Ludovic Savariello, auteur de Votre cerveau, fournisseur officiel de bonheur (Robert Laffont, 2024), le plus important, et encore trop peu démocratisé dans les entreprises françaises, reste la prévention des risques psychosociaux. « Pourtant, nous l’avons vu lors des Jeux Olympiques :pour être performant et battre des records, tout sportif de haut niveau doit être préparé mentalement ». Pourquoi les choses seraient-elles différentes en entreprise ? « Pour bien préparer les salariés à bien travailler et être performants, il faut d’abord comprendre comment fonctionne notre cerveau, poursuit Ludovic Savariello. Savoir qu’il est, par exemple, stimulé par les récompenses immédiates, ou qu’il opère en permanence la balance entre efforts fournis et bénéfices, ou que le cortex singulaire antérieur cherche du sens dans tout, et que le cerveau ne peut vraiment se concentrer que sur une seule tâche à la fois. »
Mieux vaut donc éviter les surstimulations qui font déborder la charge mentale et ruinent la concentration. Merci aux managers qui complimentent, remercient, gratifient les salariés dans les 48 heures, lorsque les objectifs sont atteints, afin d’entretenir leur motivation. Oui aux objectifs définis, fixés par paliers, clairs qui expliquent le sens du projet et de l’implication du collaborateur… « Des méthodes simples sont aujourd’hui accessibles à tous les managers et toutes les entreprises pour récompenser le cerveau et faire en sorte que les salariés se sentent bien dans leur travail, conclut Ludovic Savariello. Les résultats sur l’entreprise et la santé mentale des collaborateurs sont quasi immédiats. Ce ne sont que des éclairages nouveaux et des changements d’habitudes assez simples à opérer »… Mais qui changent tout, pour tous et pour longtemps !