C’est une étape stratégique pour Kiloutou, mais aussi un marqueur structurant pour l’ensemble du secteur de la construction. Le groupe annonce la validation de sa trajectoire climat court terme par la Science Based Targets initiative (SBTi), garantissant que ses engagements sont alignés avec les Accords de Paris et la limitation du réchauffement climatique à 1,5 °C.
Cette reconnaissance concerne deux engagements clés :
- une réduction de 42 % des émissions de scopes 1 et 2 d’ici 2030 (émissions directes et liées à l’énergie),
- et une réduction de 25 % des émissions de scope 3 (émissions indirectes liées à la fabrication et à l’usage des matériels).
Des leviers concrets pour accélérer
Cette validation vient appuyer les nombreuses actions déjà déployées par le groupe en matière de transition environnementale. Parmi elles :
- La gamme iMPAKT, lancée en 2021, propose des matériels bas carbone pour les chantiers. Sa croissance de 45 % entre 2023 et 2024 en France témoigne de l’adhésion du marché. Elle a depuis été étendue à l’Allemagne et au Danemark.
- Le rétrofit de matériels thermiques, en partenariat avec Manitou, permet de convertir des chariots télescopiques en versions électriques, avec une réduction de 40 % des émissions sur leur cycle de vie.
- L’électrification progressive des flottes internes, avec 38 % du parc bas carbone, dont 19 % tout électrique en 2024.
- Des investissements ciblés, à hauteur de 200 millions d’euros par an, dont 25 % dédiés aux équipements bas carbone.
Un modèle vertueux par nature
« Dans un secteur à forte intensité carbone, nous avons une responsabilité particulière. Nous devons être moteurs du changement, pas suiveurs », souligne Olivier Colleau, président exécutif du Groupe Kiloutou. Le modèle économique du groupe, fondé sur l’économie du partage, est naturellement plus sobre : un matériel loué est utilisé deux à trois fois plus qu’un matériel acheté, réduisant ainsi l’empreinte carbone à l’usage.
Avec 600 agences, 7 000 équipiers et une présence dans 7 pays européens, Kiloutou entend faire de la décarbonation un levier de performance et de différenciation, dans un secteur encore en pleine transition. Un choix stratégique qui s’inscrit dans la montée en puissance du modèle locatif en France, passé de 35 % à 52 % de taux de pénétration en quinze ans.
