07/10/2025

Temps de lecture : 2 min

Avec “Nouvelle ère”, Le Nouvel Obs veut raconter les transitions autrement

Le Nouvel Obs lance Nouvelle ère, un rendez-vous hebdomadaire consacré aux mutations écologiques, numériques et sociétales. Pensée par la rédaction, cette nouvelle rubrique ambitionne de donner à voir les solutions concrètes qui façonnent déjà notre avenir, tout en incarnant une évolution majeure du journalisme d’impact.

Dans un paysage médiatique souvent dominé par les crises, Le Nouvel Obs choisit de faire un pas de côté. Avec Nouvelle ère, le magazine veut offrir un récit plus ancré dans le réel, tourné vers celles et ceux qui transforment déjà nos modes de vie. À la croisée de l’information et de l’inspiration, cette initiative marque un tournant éditorial pour l’un des titres phares du groupe Le Monde.

Entretien avec Sandro Martin, directeur du Nouvel Obs, pour comprendre la vision et les ambitions de ce nouveau projet.

The Good : Qu’est-ce qui a motivé la création de Nouvelle ère et en quoi ce rendez-vous incarne-t-il une évolution éditoriale majeure pour le Nouvel Obs ?


Sandro Martin : Nous avons voulu créer un espace pour raconter autrement les transitions à l’œuvre. Nouvelle ère s’inscrit dans la continuité de la ligne éditoriale du Nouvel Obs, portée par Cécile Prieur et la rédaction. L’enjeu est de comprendre les mutations du monde contemporain en adoptant un regard plus tourné vers les solutions. Notre époque est traversée par des bouleversements écologiques, technologiques et sociaux sans précédent. Dans ce contexte, il est essentiel d’offrir des repères, de documenter les transformations positives, et de donner la parole à ceux qui font bouger les lignes.

The Good : Comment définissez-vous la ligne éditoriale de Nouvelle ère ? Quelle place y tient la mise en lumière d’initiatives concrètes ?


Sandro Martin : Nouvelle ère repose sur trois piliers : l’exigence journalistique, le terrain et l’incarnation. Nous privilégions les histoires d’acteurs — élus locaux, chercheurs, entrepreneurs, citoyens — qui font avancer les transitions. Mais nous ne renonçons pas à notre exigence d’analyse : chaque sujet est replacé dans un contexte global, pour comprendre les dynamiques économiques, politiques et culturelles à l’œuvre. C’est cette articulation entre récit concret et décryptage qui fait la force du projet.

The Good : À quels publics souhaitez-vous vous adresser, et comment comptez-vous les engager différemment


Sandro Martin : Le Nouvel Obs s’adresse à un lectorat curieux, exigeant, qui veut comprendre le monde pour mieux y agir. Avec Nouvelle ère, nous voulons aller plus loin : créer une conversation avec une génération d’acteurs du changement, qu’ils soient jeunes professionnels, élus, entrepreneurs ou chercheurs. Cela passe par des formats renouvelés — reportage, portrait, vidéos, séries… — pour faire de cette rubrique un véritable écosystème éditorial, sur tous les canaux.

The Good : Comment un média généraliste comme le Nouvel Obs peut-il rendre désirables les transitions écologiques, numériques et sociétales ?


Sandro Martin : En racontant les transitions avec humanité, sans dogmatisme ni catastrophisme. Les peurs ne mobilisent pas durablement. Ce qui crée le désir d’agir, ce sont les preuves que le changement est possible. Nouvelle ère veut participer à cette réinvention du récit collectif : faire émerger des imaginaires positifs, où la transformation n’est pas une contrainte mais une promesse.

The Good : Quelle place occupe la collaboration avec les marques dans cette démarche ?


Sandro Martin : Cette nouvelle rubrique offre une opportunité de communication aux marques désireuses d’accompagner une initiative éditoriale inspirante en partageant leurs engagements et leurs visions de l’avenir. Sous le label Nouvelle ère, des dispositifs sur mesure pourront être pensés en collaboration avec les partenaires. Social, vidéo, audio, live : l’idée est de concevoir des formats où les marques peuvent contribuer à la réflexion collective. C’est une façon d’élargir le débat et de soutenir un journalisme indépendant – tourné vers les solutions.

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Crédits photo :  studio Cabrelli

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