Et si l’intelligence artificielle pouvait aussi prendre soin de nos émotions ? C’est l’ambition portée par Jacqueline, le tout premier agent conversationnel IA conçu pour analyser, anticiper et accompagner la santé mentale des individus et des collectifs. Développée en partenariat avec le CNRS, Jacqueline sera lancée en version grand public courant juin et s’intègre à la plateforme Emoticonnect.
Dans un monde où les signaux faibles — stress, isolement, fatigue émotionnelle — sont souvent invisibles ou tus, Emoticonnect propose une approche nouvelle : cartographier en temps réel l’état émotionnel d’un collectif et identifier les zones de fragilité avant qu’elles ne s’aggravent. Le tout dans un cadre strictement conforme au RGPD (Règlement général sur la protection des données), garantissant la confidentialité et l’éthique des analyses.
Plus qu’un simple outil d’écoute, Jacqueline se positionne comme un « assistant prédictif au service de la qualité de vie », capable d’alerter, de conseiller, mais aussi de nourrir une réflexion collective sur la place des émotions dans nos interactions numériques et professionnelles.
Selon les concepteurs, cette technologie a vocation à s’appliquer aussi bien au monde de l’entreprise — où la prévention des risques psychosociaux est devenue un enjeu majeur — qu’aux services publics ou même aux plateformes numériques globales, où la qualité des échanges et des ressentis est trop souvent reléguée au second plan.
Le lancement officiel de Jacqueline en version grand public est prévu pour juin, avec l’ambition affichée de rendre l’analyse émotionnelle prédictive accessible à tous.
Une initiative qui interroge, à l’heure où l’IA est souvent pointée du doigt pour son impact déshumanisant… et (trop) polluant.