Depuis le 3 juillet, impossible de rater la question provocatrice lancée par Ramdam Social dans sa nouvelle campagne : « Précaire ou milliardaire : à qui profite votre panier ? ». Signée par l’agence Customer Service, cette prise de parole interroge frontalement notre pouvoir de consommer autrement, sans surcoût et sans changer nos habitudes.
Le principe est simple : chaque produit Ramdam Social vendu (chips, sablés, gels lavants, cookies ou protections hygiéniques) permet de financer un don concret : un repas, une douche, une protection périodique… distribués par des associations partenaires comme le Samu Social, les Banques Alimentaires ou le Secours Populaire.
600 000 personnes aidées depuis 2024
Lancée en 2024, la startup solidaire bordelaise a déjà permis à plus de 600 000 personnes en situation de précarité de bénéficier d’un soutien matériel. Un chiffre qui donne une idée de l’ampleur du potentiel : et si chaque achat devenait un levier d’entraide ?
Luc-Olivier Pieret, co-fondateur, résume ainsi la philosophie de Ramdam Social : « Avec Ramdam Social, on peut tous agir concrètement contre la précarité, sans changer nos habitudes et pour le même prix. Des centaines de milliers de Français ont déjà rejoint ce mouvement vertueux.”
Des “produits partage” disponibles partout
Fabriqués en France, les produits Ramdam Social sont aujourd’hui commercialisés dans plus de 3 000 points de vente : Carrefour, Monoprix, Intermarché, Relay… La gamme, en constante extension, comprend aussi bien des snacks que des produits d’hygiène.
Le modèle repose sur une idée forte : faire de la consommation quotidienne un levier de redistribution directe, traçable et concrète. À la différence du mécénat ou du don ponctuel, le geste solidaire est ici intégré à l’acte d’achat.
Une autre idée du “panier citoyen”
À l’heure où un Français sur trois rencontre des difficultés à se nourrir trois fois par jour, cette initiative prend une résonance particulière. Ramdam Social montre qu’une nouvelle économie solidaire est possible, où chaque geste compte, et où l’impact social devient une variable accessible à toutes et tous.