Positive Company® : un label RSE exigeant, innovant, et participatif.

Promouvoir une vision Européenne de la RSE à l’échelle internationale.

Dans un monde où les ressources sont limitées et dont la majorité d’entre elles ont déjà été surexploitées, l’ancien modèle d’extractivisme à tout va et de compétition effrénée sont obsolètes. Il faut désormais repenser le développement des organisations et des territoires dans une logique de collaboration et de dialogue avec son écosystème, ses parties prenantes. Modestement mais avec détermination, c’est à ce modèle auquel participe la communauté Positive Company®.

Initiative lancée en juillet 2019, le label Positive Company® (ex. Positive Workplace) a réussi à se faire une place de choix dans l’univers très exigeant des labellisations RSE généralistes en Europe.

À ce jour plus de 200 entreprises sont labellisées (ou engagées dans le processus) et plus de 1 000 organisations de toute taille et tout secteur d’activité (Leroy Merlin, Safran, IKKS, Makesense…) consultent les référentiels en accès libre pour structurer leurs démarche RSE et peut-être devenir une Positive Company®.

L’initiative peut aussi compter sur l’univers des médias qui ont majoritairement choisi Positive Company® comme guide de leurs transformation RSE, suite aux précurseurs comme EBRA, Sud-Ouest ou Ouest-France qui ont cru dans ce mouvement depuis le début.

L’initiative est partie de trois constats : les évaluations RSE, notations, ou labels antérieurs étaient souvent fondés sur de simples évaluations documentaires ; les standards étaient souvent trop complexes pour être accessibles au plus grand nombre, et surtout  ne permettaient pas de vérifier que les politiques étaient concrètement appliquées, ouvrant la voie au greenwashing…

La méthodologie est fondée sur une double évaluation : d’un côté l’entreprise répond à un questionnaire en ligne en justifiant ses déclarations par des preuves documentaires, et de l’autre, elle doit interroger de manière anonyme ses principales parties prenantes internes et externes (salariés, clients fournisseurs) pour confirmer que les politiques initiées soient bien appliquées. Le label présente trois niveaux de reconnaissance (1 à 3 étoiles), permettant aux entreprises d’évaluer leur niveau de maturité RSE, de progresser et de prioriser leurs chantiers en fonction des attentes de leurs parties prenantes.

« Les enquêtes réalisées auprès des parties prenantes permettent à chacune des entreprises labellisées d’obtenir un plan d’action sur-mesure et opérationnel ! » témoigne Lucie Lemonnier, associée.

La communauté interagit quotidiennement via un groupe sur les réseaux sociaux, permettant une collaboration rapprochée et instantanée entre ses membres. Aussi, de nombreux temps de partage des bonnes pratiques RSE sont organisés pour inspirer les uns et les autres. Par exemple, divers groupes de travail se sont spontanément créés sur le thème du Numérique Responsable ou des stratégies climat d’entreprises.

Le parcours 100% digitalisé permet de maintenir des prix compétitifs, pour les petites et grandes entreprises et surtout un traitement agile des dossiers. Il faut en moyenne 3 mois pour finaliser la démarche.

Les standards sont fondés sur l’ISO 26 000, mais se sont enrichis dans le temps grâce aux regards croisés d’experts issus du secteur privé comme institutionnel, et notamment des suggestions d’amélioration des milliers d’utilisateurs de la plateforme. « Nous aimons décrire nos référentiels comme le Wikipédia de la RSE », explique Florian Masseube, associé et CTO de l’équipe.

Mais au-delà de la labellisation, nécessaire aux transitions sociétales et environnementales, le mouvement promeut surtout un modèle de développement économique à l’Européenne.

« Notre mission est de capitaliser sur le savoir-faire RSE Européen pour le proposer comme standard de développement durable à l’échelle internationale », témoigne avec détermination Charles-Henri Margnat, fondateur du label.

L’Europe, et particulièrement la France, élèvent chaque jour leurs standards de développement économique et social en faveur d’une meilleure prise en compte du vivant et des limites planétaires. Le Green Deal européen et les lois Sapin II, AGEC, Climat et Résilience et PACTE en France en sont le parfait exemple.

L’imminente CSRD, qui remplacera en 2024 la NFRD, fixe des exigences de reporting extra-financier uniques au monde, dépassant de loin la timide initiative ISSB.

Il existe alors deux moyens de parvenir à élever ces standards à l’échelle internationale. La contrainte réglementaire, malheureusement inégale à l’échelle mondiale, ou l’envie. Et c’est sur ce dernier levier que se positionne  Positive Company®.

Le cheminement vers l’obtention du label permet de mieux structurer sa démarche RSE, de s’interroger sur son modèle d’affaires et de mieux maitriser son impact environnemental et plus spécifiquement carbone.

L’ambition du label est d’accélérer son déploiement en Europe et dans les pays frontaliers par le biais de partenaires locaux, comme cela a déjà été le cas en 2023 en Tunisie avec le cabinet Key Value.

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