Guillaume Poitrinal et son livre « Pour en finir avec l’Apocalypse » (Stock) a été récompensé par le Prix INfluencia The Good, le 6 décembre dernier.
Pour cette troisième édition du Prix INfluencia-The Good, présidée par Isabelle Musnik et Corinne Mrejen, DG Groupe Les Echos-Le Parisien, les jurés (1) cet été, avaient « dévoré » une quinzaine d’ouvrages et avaient ensuite shortlisté trois livres pour le Prix INfluencia-The Good : Assael Adary : « Communication et marketing responsable » (Dunod) ; Guillaume Poitrinal : « Pour en finir avec l’Apocalypse » (Stock) et Elisabeth Laville : « La révolution Bcorp» (Pearson). Réunis mi-novembre, les jurés ont longuement débattu. Et après des discussions passionnées et passionnantes, les jurés ont finalement décidé, à la quasi-unanimité de couronner Guillaume Poitrinal : « Pour en finir avec l’Apocalypse » (Stock), qui est récompensé par le Prix INfluencia The Good, le 6 décembre dernier.
« J’ai 54 ans, et il y a neuf ans, les journaux ont parlé de moi parce que j’ai quitté une position enviée de patron du Cac40 pour créer une « start-up » de promotion immobilière écologique. » Voilà commence le livre de Guillaume Poitrinal. Il explique pourquoi il a fondé WO2-Woodeum, une start-up qui révolutionne la construction et l’immobilier en remplaçant le béton par du bois massif. Acteur de la transition écologique, il nous livre ses réflexions sur un débat qui peut faire basculer le monde d’un côté ou de l’autre : « Nous n’avons plus le choix. La planète se réchauffe à cause de l’activité humaine. Il y a urgence à se remettre en question pour éviter le pire. Faut-il pour autant renoncer au progrès social et économique ? La décroissance sauvera-t-elle la planète ? Je suis convaincu du contraire. Les dégâts de la mondialisation sont immenses », explique Guillaume Poitrinal.
« Mais je crains encore plus les effets de la pauvreté. La prospérité en mode bas carbone est possible. De nombreuses innovations scientifiques nous montrent que l’espoir est permis. La Chine y croit et y consacre des milliards. La France aussi a tout pour réussir cette transition. Elle dispose d’une source d’énergie peu chère et quasiment décarbonée, le nucléaire. C’est aussi une grande puissance agro-sylvicole, alors que la matière issue de la photosynthèse sera celle de demain. Plutôt que de prévoir l’apocalypse et promouvoir le renoncement, je veux montrer que d’autres politiques sont possibles. Apporter des solutions de terrain, de chef d’entreprise qui s’est engagé dans une écologie positive et créatrice d’emploi. Car les entreprises doivent s’engager dans l’écologie ; elles peuvent changer le monde », ajoute-t-il.
Un plaidoyer lucide, pragmatique et optimiste d’un entrepreneur qui a choisi de mener de front écologie et croissance et s’est engagé dans une écologie positive et créatrice d’emplois.
Les jurés sont :
Guénaëlle Gault, dg de l’Obsoco ; Fabienne Marquet, directrice générale adjointe en charge de la régie Bayard Média Développement et présidente du Conseil d’administration du Syndicat des Régies Publishers ; Natalie Rastoin, présidente-fondatrice de Polytane, senior advisor au sein de WPP et auteure de « Un caillou dans la chaussure » ; Florence Trouche, France Business Director, Meta ; Laurence Bordry, vice-présidente de l’Innovation Lab Marketing Global de Accor ; Manuela Pacaud, DG Isoskele ; Stéphane Martin DG de l’ARPP ; Bernard Gassiat Directeur de la communication CIC; Sébastien Genty, Directeur Général de DDB Paris – Fondateur du Collectif du Planning Stratégique ; Nicolas Bordas, Vice-Président International de TBWA/Worldwide, Chairman de TBWACorporate et président du Jury du Livre Influencia 2021 ; Stéphane Bodier, DG ACPM ; Olivier Breton, président I&S ; Jérôme Doncieux, président de ETX Studio ; David Lacombled, président de La villa Numeris, Sébastien Danet, président, INfluencia et Emilie Kovacs rédactrice en chef de The Good.